Blog SFM

Publié le par Bruno

Chers amis,

Visitez le blog de la SFM et envoyez-moi des articles que vous avez vu sur la mésothérapie afin d'alimenter le Blog.
Amicalement
Bruno
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M
Bonjour, je n'ai pas vu de réponse à mon mail. Tant pis, j'ai une autre question : j'ai quitté temporairement la Polynésie pour la Norvège où je ne trouve pas de Mésocaine ni de Procaine. On me<br /> refile de la Xylo à chaque fois. Puis-je cette molécule, et si oui, à quelles proportions? J'ai fait quelques séances sur des rachiarthrose avec 1ml de xylo, 2ml de piroxi et 2 ml de thiocochic<br /> (impossible de trouver la Calcitonine) et ça parait satisfaisant, mais c'est tout récent et je n'ai pas de recul. Qu'en pensent ceux qui ont essayé?
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M
<br /> Bonjour. J'exerce en Polynésie Française et je pratique la mésothérapie avec passion. J'ai eu mon DIU à Marseille en 2009 mais je ne peux pas participer aux diverses formations, séminaires et EPU.<br /> Comment puis-je faire partager mon expérience :<br /> - depuis 30 années, une centaine de migraines totalement soulagée avec une à deux séances par an,<br /> - idem pour les névralgies d'Arnold<br /> - des tas de rachialgies et tendinopathies,<br /> - une efficacité remarquable et rapide sur plusieurs cas d'algodystrophie sévère rebelles aux trt classiques<br /> - quelques essais positifs sur des paresthésies pharyngées et rhino-sinusites non infectieuses<br /> - la magie de la mésothérapie dans 4 cas de fibromyalgies (pathologie que je prends en charge depuis mon DIU avec le PR Delarque)<br /> Merci de conseiller un mésoothérapeute lointain et isolé (certains confrères parlent toujours "d'un effet psychosomatique" mais de nombreux autres me font confiance et m'envoient leurs<br /> patients.<br /> Amitiés mésodermiques à tous.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Chère Consœur, je vous remercie d'avoir clairement répondu à mes propos et vous souhaite bonne chance dans vos négociations futures. Cordialement. JPM<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Cher Confrère, vous avez raison de souligner que la mésothérapie esthétique est pratiquée par toute sorte de praticiens ignorants de nos techniques et non diplômés du DIU de mésothérapie. Les très<br /> bons résultats que nous obtenons sont assombris par les effets secondaires rapportés dans la littérature et toujours dus à des pratiques déviantes condamnées par la SFM. Malheureusement les<br /> autorités de santé ont attribué à notre technique les fautes individuelles de certains praticiens. A ce titre, il faut remarquer que toutes les pratiques ne sont pas traitées à la même enseigne.<br /> Ainsi, un accident chirugical (même mortel) ne remet pas en cause la chirurgie alors que la faute d’aseptie d’un praticien remet en cause l’ensemble de la mésothérapie.<br /> Les mésothérapeutes, médecins esthétiques, et dermatologistes concernés par le décret, ont constitué une structure unifiée. Dans un premier temps, un référé en suspension du décret va être présenté<br /> devant le Conseil d’État. Délai de réponse : environ 3 mois.<br /> En même temps, une requête en annulation sera également présentée devant le Conseil d’État, son délai de réponse est plus long, environ 18 mois. C’est pour cela que le référé en suspension est<br /> important.<br /> Nous allons aussi au titre de la SFM adresser nos observations précises à la HAS sur le rapport dans lequel la mésothérapie est mise en cause, pour des motifs étrangers à notre pratique, et sans<br /> que notre société n'ait été auditionnée. Ceci nécessite la préparation d'un dossier qui doit être aussi précis que possible assorti de la traduction de nombreuses publications de langue anglaise.<br /> Toutes les publications cités le rapport de la HAS utilisent des produits soit inexistants en France soit proscrits de longue date par la SFM. On y cite également les multi injecteurs proscrits par<br /> la SFM depuis 1992. Visiblement ce décret a été publié dans la précipitation et sans l’avis d’experts compétents, avec des confusions dans les termes de lyse adipocytaire et de lipolyse. La<br /> rédaction de nos conclusions sur le rapport de la HAS demande de nombreuses heures de travail, incompatibles avec une précipitation dans la communication. Mais nous sommes dans l’action, bien<br /> décidés à démontré que les experts ne se sont pas donné les moyens d’une analyse objective de notre pratique.<br /> Pour votre information, nous avons depuis 3 ans un enseignement de mésothérapie en dermatologie et phlébologie (dans lequel sont traités les aspects esthétiques de notre technique) à l’université<br /> Bordeaux 2. Sont enseignants dans ce module des universitaires de chirurgie plastique, de dermatologie et de l’INSERM spécialisés dans le fibroblaste. Bien sûr les autorités de santé sont<br /> ignorantes de cela et ne se sont pas donné la peine de se renseigner sur les bonnes pratiques de la mésothérapie sur la cellulite qui n'utilise jamais la lyse adipocytaire.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> On ne peut pas dire que la SFM soit très réactive à la mise en cause de la Méso dans les accidents graves pour la santé liés à la lipolyse. Nous n'avons jamais fait que du drainage pour traiter<br /> l'hydrolipodystrophie, au moyen de micro-injections intradermiques et de mélanges vaso-actifs. Je rabâche, c'est sûr mais ce silence devient inquiétant sur l'avenir de la méso dont les indications<br /> se résument actuellement au traitement de la douleur. La médecine esthétique s'est servie de la méso pour mettre en place et enseigner des techniques qui n'ont rien à voir avec elle. Et les<br /> principales complications sont attribuées à la méso. Et on nous ordonne de ne plus traiter la cellulite. Bravo les copains et à bientôt.<br /> <br /> <br />
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